Plusieurs options de vente sont possibles quand on souhaite investir dans l’immobilier. Parmi ces moyens, on cite le viager. Le viager est une forme de vente immobilière à travers laquelle le contractant fait l’acquisition d’un bien à condition de s’acquitter annuellement d’une rente viagère. La rente viagère est la somme versée au vendeur jusqu’à sa mort. En d’autres termes, la vente viagère repose sur la répartition du prix de vente en revenus annuels. Vous souhaitez effectuer une vente en viager ? Adressez-vous à un notaire. Pour ce faire, suivez notre guide.
Pourquoi opter pour un achat en viager ?
Nombreux motifs peuvent conduire à opter pour l’achat en viager. Nous citons les deux avantages suivants :
Le viager pour l’acheteur
Les avantages sont les suivants :
- L’achat d’un bien immobilier à prix bas.
- Fiscalité réduite.
- Pas besoin de passer par la banque pour un prêt immobilier.
- Vous pouvez faire des économies intéressantes pour le long terme.
Pour les investisseurs, l’obtention d’une rente viagère professionnelle s’apparente à un investissement locatif garanti. Il n’y a que le vendeur et il recevra tous les dépôts d’occupation octroyés par le loyer sous forme de formulaire au moment de l’achat.
Tout le monde est gagnant !
Si ça vous permet à vous d’investir dans l’immobilier d’une manière pratique et avantageuse et de déjouer les enjeux du monde de l’immobilier, il faut savoir que le vendeur aussi y trouve son compte puisqu’il touche un revenu complémentaire à la vente. Dans ce cas-là, vous êtes sûr d’avoir toutes vos chances pour obtenir votre bien.
Les frais perçus par le notaire
Avant de commencer, il faut savoir qu’il y a trois types de viager. Le viager libre, le viager occupé et le viager à terme. Le viager libre, comme son nom l’indique, est vide et peut accueillir l’acheteur immédiatement. Quand il est occupé, c’est le vendeur, en d’autres termes le propriétaire de l’immobilier, qui continue d’y habiter tout en percevant sa rente. C’est une sorte de cohabitation vendeur-acheteur. Bien sûr, avant de conclure tout contrat de ce genre, vous devez passer par un notaire pour régler votre acquisition.
Avant tout, sachez que les frais du notaire sur le bien comprennent d’abord ses honoraires, soit les émoluments, ainsi que les frais qu’il aura déboursé dans l’opération. S’ajoutent à cela des taxes pour l’Etat ainsi que le timbre fiscal. Concernant le viager libre, il ne change pas tellement des ventes immobilières classiques puisque le notaire percevra ses honoraires calculés sur le prix de vente du logement. L’avantage est qu’une fois l’acquisition faite, le bien immobilier devient la résidence principale.
Quelles sommes sont engagées dans le calcul des frais de notaire ?
Vous venez de le lire, les frais de notaire pour un viager se calculent comme pour la vente d’un bien classique. Pour bien comprendre à quoi vous attendre, voici en détails les frais que vous devrez payer au moment de la vente. La plus grosse partie de la somme concerne les émoluments. Ils représentent pour ce type d’acquisition 8 % de la somme totale. Ces frais sont réglementés et fixes. Il est donc impossible de négocier une remise. La seconde ligne de frais va concerner les honoraires. Vous allez cette fois payer la prestation du notaire. Ce montant est totalement libre et donc négociable.
Mais c’est cette somme qui va payer le travail du notaire. N’espérez donc pas une disparition des honoraires. On peut enfin ajouter des frais annexes comme la consultation du cadastre par exemple. Toutefois dans le cas du viager, cette dernière ligne de compte a peu de chance de vous être demandée. Vous le voyez, il est bien complexe de calculer les frais de notaire. Le plus simple est de passer par des calculateurs, comme sur ce site : https://www.calculfraisdenotaire.net. Il est fiable et très simple à utiliser. Alors pourquoi s’en priver ?